SAMPOLO et GIOVIVACCE ont vécu dans la logique de l’Histoire de la haute vallée du Taravo et de l’ensemble de la vallée du Taravo depuis les premières installations humaines importantes dans la plaine du Taravo (FILITOSA à l’embouchure du Taravo dans l’actuelle commune de Serra di Ferro) au néolithique.
La transhumance s’est imposée comme le mode de vie dominant et c’est ainsi que les habitants du bas Taravo ont pratiqué la vallée jusqu’à la haute vallée et aux estives du Cuscione et du plateau d’Eze depuis des temps immémoriaux.
Ces déplacements saisonniers ont engendré des points de rassemblements dans la haute vallée, à l’origine des villages actuels dont SAMPOLO et GIOVICACCE.
à Sampolo on trouve notamment plusieurs sites préhistoriques dont un relativement important au lieu dit San Quilicus (prononcer San Chirgu) face au village actuel. Les traces d’un important mur d’enceinte et d’implantation de maisons, sont encore nettement visibles, avec deux magnifiques pierres droites pour marquer l’entrée de ce qu’on appelle encore « le vieux Sampolo ».
On y remarque également les fondations d’une chapelle qu’on a pu dater du Vème siècle.
ème
Cette insécurité ira grandissante entre le VIIIème et le XIème siècle avec les nombreuses incursions sarrasines qui eurent lieu sur le littoral corse.
à partir du XIème siècle, la population se réinstalla sur la plage et abandonna les sites des villages pour s’installer de manière durable dans la plaine du Taravo, jusqu’au XVème siècle. A partir du XVème et surtout au XVIème siècle, la pression ottomane sur le littoral devint insupportable avec de nombreuses razzias de population (de très nombreux habitants de la basse vallée furent emmenés en esclavage à Alger ou à Tunis où beaucoup firent souche)..., et la malaria de plus en plus dévastatrice.
Ce fut le temps de la grande remontée des populations vers le haut Taravo, et de la fondation des villages actuels de Sampolo et Giovicacce, (D’après les dates inscrites sur les maisons, on peut noter qu’aucune construction n’est antérieure aux années 1500)… le temps aussi de la plantation des châtaigniers.
Une « transhumance inverse » s’instaura alors avec le village comme pivot de la vie communautaire entre piaghia et muntagna. La plage de Sampolo se situant à Pratavone, actuellement sur la commune de Cognocoli.
Ce mode de vie dura jusque dans les années 1950.
Les Pisans puis les Génois consacrèrent ces implantations de moyenne montagne sous le terme de communautés. Il y eu dans le haut Taravo (c’est-à-dire la Pieve du Tallavo) autant de communautés que de villages, dont Sampolo et Gioviccacce.
La révolution française prit en compte le territoire de la Pieve du Tallavo pour créer le canton de Zicavo) et les territoires des communautés pour créer les 9 communes actuelles, regroupant dans un premier temps Giovicacce et Guitera puis Sampolo et Giovicacce sous le second Empire.
Le XIXème siècle fut celui du développement des villages de Sampolo et Giovicacce. La population double. A côté du mode de vie pastoral, un mode de vie agraire s’instaure devant la nécessité de produire de la nourriture : céréales, châtaigniers, arbres fruitiers, élevage des cochons et charcuterie….).
On parle alors d’une véritable civilisation agro-sylvo-pastorale.
En 1880 la commune de Sampolo (avec donc les deux villages) comptera 480 habitants. A partir de cette date l’émigration vers le continent et les colonies (notamment l’Algérie et surtout le MAROC) ajoutée à la saignée de la guerre de 14, vit fondre la population qui finira par être inférieure à 40 habitants à la fin du XXème siècle.
Un renouveau au XXIème siècle
Un renouveau s’affirme depuis une quinzaine d’année. 57 habitants en 2012, 73 habitants en 2018 (INSEE) avec une projection à 80 habitants en 2020 dont 12 enfants.
On parle ici d’habitants permanents car la Diaspora, heureusement, porte cette population à environ 250 personnes au cœur de l’été.
Les nouveaux venus sont pour la plupart de jeunes actifs entreprenants.
On note depuis 2012 :
• La réouverture du bar « L’Onda » fermé depuis 5 ans.
Christelle et Mathias, la trentaine à peine, ont introduit un espace et des moments de convivialité indispensables pour la vie d’un village. Le bar est ouvert toute l’année et ferme avec les derniers clients. Des soirées (souvent avec musique) sont organisées régulièrement y compris l’hiver. Le bar a su convier à Sampolo en plus des habitants de la commune, des habitués de Ciamannacce, de Tasso, de Zicavo …
• La reprise de la BROCANTE DE SAMPOLO, très appréciée de tous les habitants du Haut Taravo et au-delà. A cet égard le deuxième dimanche d’août connait une affluence remarquable.
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Mairie de Sampolo
Village
20134 SAMPOLO
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Le vendredi
14h00 à 17h00
Le mardi
14h00 à 17h00
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Fax : 04 95 23 48 41
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SAMPOLO et GIOVIVACCE ont vécu dans la logique de l’Histoire de la haute vallée du Taravo et de l’ensemble de la vallée du Taravo depuis les premières installations humaines importantes dans la plaine du Taravo (FILITOSA à l’embouchure du Taravo dans l’actuelle commune de Serra di Ferro) au néolithique.
La transhumance s’est imposée comme le mode de vie dominant et c’est ainsi que les habitants du bas Taravo ont pratiqué la vallée jusqu’à la haute vallée et aux estives du Cuscione et du plateau d’Eze depuis des temps immémoriaux.
Ces déplacements saisonniers ont engendré des points de rassemblements dans la haute vallée, à l’origine des villages actuels dont SAMPOLO et GIOVICACCE.
à Sampolo on trouve notamment plusieurs sites préhistoriques dont un relativement important au lieu dit San Quilicus (prononcer San Chirgu) face au village actuel. Les traces d’un important mur d’enceinte et d’implantation de maisons, sont encore nettement visibles, avec deux magnifiques pierres droites pour marquer l’entrée de ce qu’on appelle encore « le vieux Sampolo ».
On y remarque également les fondations d’une chapelle qu’on a pu dater du Vème siècle.
Au départ simple halte sur le parcours de la transhumance, il est probable que ce site fut habité de manière continue surtout après la chute de l’empire romain (milieu du 5ème siècle) quand l’insécurité ajoutée au développement de la malaria rendit la plaine du Taravo trop hostile.
Cette insécurité ira grandissante entre le VIIIème et le XIème siècle avec les nombreuses incursions sarrasines qui eurent lieu sur le littoral corse.